LABORATOIRE DU LANGAGE 93
blancheur sonore du silence
étrave échouée
dans l'habitude
vivre né du chaos
intimide les gestes
appris du dédale
on se roule en boule
dans les turbulences
vives de la lumière
quelqu'un toujours
attend de regarder
la fin du jour
***
La nuit est comme
une mer douce
une mort
Un couloir lumineux
où vont les rêves
Une rue déserte caressée
par la pluie
***
Le point du jour qui demeure dans la nuit à venir et la lumière déclinante comme le début d'un rêve ou la promesse d'une vie.
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