LABORATOIRE DU LANGAGE 65
Chacun assemble sa maison avec les mains du temps.
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Ne pas savoir que le silence blesse comme l'écho d'un désastre.
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L'espace d'un instant accomplit son rêve.
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Bouche du ciel qui dérobe les mots imparfaits.
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L'aube est imprécise du chaos.
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Mais le fleuve est une pensée passagère comme la mort sa source lumineuse.
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L'histoire se distend.
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L'instant est comme l'instinct vital, pas de surenchère et pas de superflu.
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Il faut apprendre à renaître à chaque saison .
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L'esprit prompt à chercher, voici que la pluie annonciatrice apporte un peu de mélancolie à quelques idées neuves.
ERIC DUBOIS