POEME
Il faut charger les mots du poids du silence
Ecrire toujours La vague La mer
Les pas qu'elle dérobe ouvrir le livre de sel
à la page de sable où les mots coulent
Qu'un fil du temps coupe dans le sens de la durée
dans un silence monocorde
La pensée nous incomplète toujours
enterre les mots dans la terre du langage
La mort attend chacun de nous L'écrire
Corps de l'écriture dans la mort du sujet
Pousser le levier des fleurs fragiles
MAI 2013
ERIC DUBOIS