POEMES
La nuit semble douce comme la morsure du silence. Présence d'ombres floues. Tout n'est que regret après quelques mouvements d'humeur et agitations. ** obscurité nombre diffus quel chant se coltine les bras et dans quelle direction peut-être que tout chemin porte en lui sa vocation première de hasard objectif ** Vont et viennent les souvenirs Le silence dans les bras de la mer L'air ivre des poumons antienne de l'amour L'immanence du rien dans la science des désirs Les épaules nues et lyriques ** La chambre dans la lumière un peu des volets légèrement entrouverts Le lit qui ballotte au gré des rêves Le sommeil esquisse d’une escale dont on ne se souvient plus Les corps dans la chair dans la nudité même ** Le sang des rêves bout dans le cerveau. Mais où sont les transparences du soleil ? Pluriel d’une défaite sournoise. Majuscule qui sculpte les gestes oubliés. Tout. ** Paris est une rose dans le ciel bleu Un regard humble sur les pavés disjoints Des rires aigus et des larmes humides comme la rosée dans le matin encore fragile ** Le son de l’ écho Les larmes sèches après minuit Cœur clôturé de murs transis Regarder le ciel ** La nuit emportera nos derniers rêves dans le silence pétrifié Et l’heure de la lune viendra Pierre philosophale Mai 2018 ERIC DUBOIS
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