POEME
L'ombre devine le geste, désire l'inconnu. La faïence des yeux. Tout est surface et volume sensible, mû par l'énergie de vivre. Les mots sont les sculptures de l'invisible, l'émanation de nos traces, la géométrie de nos gestes. Les mots brûlent les orages. La mémoire prolonge le passé comme le banc de sable la mer ressuscitée. La langue du monde est présence de l'abîme.
Août 2015
ERIC DUBOIS