LABORATOIRE DU LANGAGE 76
L'aube est la craie blanche du tableau.
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Le futur se regarde dans les lunettes de la science.
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Plonger mon regard dans les eaux du cerveau.
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La nuit est le miroir des humbles.
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L'obscur se tait dans l'immobile. Noué dans ses fragments, il exporte le visible .
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Attendre que les lumières du monde viennent vous manger le visage.
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Le soleil est l'habitude des grands matins dans les rêves des absents.
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La langue comme lacet d'une chaussure .
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La mort est un triangle isocèle.
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Il faut dire le monde dans sa représentation solaire.
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La pleine lune me regarde avec des airs de conspiratrice.
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Il y a toujours un fou dans la comédie du monde. Obscur chante le flou dans le désastre. Tous les mots dans le présent présentable.
ERIC DUBOIS