PROMENADES
à Carole Leveillé
ne crains pas l'herbe mouillée
de grain et de foudre
le monde dans ton âme
s'en nourrit
si tu doutes prie à la fin
des promenades
le cycle des saisons
de certaines paroles
et atrophies cruelles
ne préjugeons pas
comme de ces traces
d'encre rouge
et de craie opaque
marquées du sceau
d'analyse
mais donnons libre cours
à l'émotion et à l'imagination
partagées entre
justes et pitres
Janvier 1996
ERIC DUBOIS