LABORATOIRE DU LANGAGE 25
L'arbre du jour pousse sa chanson mélancolique.
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Déterminer les choses, les faits, les gestes.
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A quand la synthèse du possible pour le quadragénaire fatigué?
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Comment ? se dit le poète.
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Le temps est une incarnation du sable.
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Les mots sont des oiseaux figés.
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RIP Moi avec des certitudes.
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La nuit et des bruits lointains...
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L'ensemble des gens, la conjonction des souvenirs, autant d'astres qui éclairent le monde.
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La mesure du monde enregistre des hypothèses et circonscrit des pensées.
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Le soleil des sages illumine notre ignorance.
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Tout est condition de l'autre : son projet de vivre, son intérêt.
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L'air vibre des mots souterrains.
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Les mots sont des séismes du coeur.
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Le pâle éclat du soir sombre dans les artifices.
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Les lumières de la ville enchantent les rivières d'argent.
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Chaque trace dans chaque solitude emplit l'espace des instants.
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L'espoir est une médecine douce.
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Les murs franchissent les âmes.
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Je cherche à comprendre autour de moi.
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Qu'est-ce que le temps? Une hyperbole. Qu'est-ce que la vie? Une parabole.
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La vie est un suicide lent.
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Dieu est un OVNI dans le ciel des idées.
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Rien, qui sait comment? épaule le hasard.
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Gravir marche après marche cet escalier du temps qui mène à un ciel hypothétique.
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Parfois la parole c'est juste une profondeur de champ.
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Il faut vivre sa vie comme un loisir.
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Y-a-t-il un service après-vente de l'existence? A qui se plaindre? A qui faire des réclamations? C'est quel numéro, la hotline?
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On dit que l'écriture ressemble à de la procrastination, ne trouvez-vous pas? L'écrire ça l'est déjà.
ERIC DUBOIS