COURBER LES ARBRES
Toutes les fenêtres
s'ouvrent
sur des matins calmes
jusqu'à ce que
la tristesse
vienne endormir
nos rêves
et courber
les arbres
***
la pierre
laboure
le silence
les yeux
regardent
les gestes
***
quoi
de plus essentiel
que le regard
dans la
lumière
***
dans l'obscurité du monde
l'étoile est ma patrie ma fiancée
des heures des jours sombres
***
La machine
rêve
se tait
l'immobile
planifie
nos errances
Février 2016
ERIC DUBOIS