POÈME
écrire
le matin
dans l'abîme
des pensées
ombre
silence
l'écho
question
nous sommes
les fantômes de nous
enfants éternels
rien
le matin
dire
quelque chose
à quelqu'un
rien
le passé
sinue
entre des rives lointaines
le soleil
toujours
le mouvement
le silence
séquence des mots
clameur de l'absence
se tait l'invisible
dans son aura
ombre
soleil
ici
là
Septembre 2015
ERIC DUBOIS